Recherche dans l'état civil

La numérisation de l’état civil communal postérieur à 1892 est en cours de réalisation. Ce programme de numérisation s’étendra sur plusieurs années. Vous pouvez retrouver le détail des nouveaux inventaires mis en ligne en cliquant ICI.

La consultation de l'état civil s'effectue sous format numérique en ligne, sur internet ou en salle de lecture, pour tous les registres antérieurs à 1892. Toutes les collections existantes pour la Manche jusqu’en 1892 ont été microfilmées et mises en ligne sur ce site internet. Si vous ne trouvez pas l'acte que vous recherchez, c'est sans doute que le registre a été perdu avant son arrivée aux archives ou détruit lors des bombardements en 1944.

Les registres qui leur font suite, dans la limite des règles légales de communicabilité, sont consultables uniquement sous format original en salle de lecture et pour des raisons de conservation, la photocopie de ces registres est interdite.

Constitution des collections

Il existe deux séries parallèles de registres de l’état civil, aussi bien pour l’Ancien Régime (registres paroissiaux tenus par les curés), que pour les XIXe et XXe siècles (registres de l’état civil proprement dit tenus par les mairies).

La première série (Ancien Régime et XIXe et XXe siècles) est conservée en mairie.

Pour les registres de plus de 120 ans, elle peut être déposée aux archives départementales, en application du code du patrimoine article L 212-11 alinéa 2, concernant les communes de moins de deux mille habitants.

La seconde série, dite du greffe est conservée par les greffes des trois tribunaux de grande instance (Avranches, Cherbourg, Coutances) ; depuis la loi du 15 juillet 2008, elle est théoriquement versée aux archives départementales à l'expiration d'un délai de 75 ans.

Dans la Manche, deux cas peuvent se présenter :

  • Registres conservés en mairie.
  • Registres conservés aux archives départementales.

Pour l’Ancien Régime (les registres paroissiaux des baillages), l’intégralité de cette seconde série, dite du greffe, a été détruite par l’incendie des archives départementales en 1944.

Quelques rares communes ont vus les deux collections détruites : Catz, Moyon, Raids, Saint-Jean-de-Daye, Saint-Lô, Torigni-sur-Vire et Les Veys.

Collection dite du greffe :

Les différents registres

Les registres d'état civil

Que trouve-t-on dans les registres d'état civil ?

  • Naissances : noms, prénoms de l’enfant et de ses parents, ainsi que leurs âges, professions et adresse, mentions marginales de mariage, de divorce, et, depuis 1945, de décès.
  • Mariages : noms, prénoms, dates et lieux de naissance et professions de chacun des mariés, ainsi que les nom et prénoms des parents.
  • Décès : date et lieu du décès, l’âge ou la date de naissance, le lieu de naissance et le domicile, les noms et prénoms des parents.
  • Publications de mariages : elles annoncent le mariage et sont publiées à au moins deux reprises, plusieurs semaines avant, dans les communes de résidence des futurs époux. Il s’agit de textes brefs, qui ne mentionnent pas l’identité des parents et qui renseignent essentiellement sur le lieu probable du mariage et sur l’origine géographique des époux. Leur présence dans les registres n’est pas systématique.
  • Tables décennales : existent pour toutes les communes depuis l’an XI (1803), parfois avant. Elles indiquent les dates des actes classés par type d’acte (naissances, mariages, décès) puis par ordre alphabétique des noms de personnes.
  • Mentions marginale.

Les mentions marginales sont une mesure de publicité destinée à établir une relation entre deux actes de l'état civil ou entre un acte et la transcription d'un autre acte ou jugement. Elles consistent en une référence sommaire en marge de l'acte ou du jugement antérieurement ou nouvellement dressé ou transcrit qui vient modifier l'état civil de l'intéressé.

Sous l'Ancien Régime il n'y avait pas de mentions marginales. Celles-ci n'apparaissent qu'avec le code civil.

Ces informations concernent pour l’essentiel l’acte de naissance et, dans une moindre mesure, l’acte de mariage et l’acte de décès. Depuis la loi du 13 janvier 1989, les mentions marginales ne sont plus apposées sur l’exemplaire des registres d’état civil conservé au greffe du TGI.


Selon les périodes, vous trouverez en marge certaines mentions comme la date et le lieu du mariage ou du décès de la personne.

  • 1804 : Acte de reconnaissance.
  • 18 avril 1886 : Divorce dans les actes de naissance et de mariage.
  • 17 août 1897 : Date et lieu de mariage, du divorce ou du remariage de l'intéressé, en marge des actes de naissance.
  • 1917 : Adoption par la nation.
  • 1923 : Lieux de naissance des parents.
  • 29 mars 1945 : Décès sur l’acte de naissance.
Les registres paroissiaux

Que trouve-t-on dans les registres paroissiaux ?

  • Baptêmes : l’ordre des prénoms du baptisé peut être différent de celui du registre d’état civil (aux XIXe et XXe siècles). La filiation est indiquée, mais, le plus souvent, ni la profession des parents, ni leur âge, ni leur domicile. En revanche, sont évidemment mentionnés les noms des parrains et marraines, souvent apparentés à l’enfant.
  • Mariages : sont indiqués le plus souvent nom, prénoms, professions, lieux de naissance et filiations des conjoints. Ne sont pas mentionnés en revanche les dates de naissance et âges des conjoints (« fils majeur », « fille mineure ») et des parents.
  • Sépultures : sont indiqués les noms, prénoms, lieu de naissance et âge du défunt ; assez souvent les noms et prénoms de ses parents ; pour une femme, le patronyme du mari (sans son prénom). Ne sont pas mentionnés : date de naissance et profession du défunt ; pour un homme, la mention de « célibataire », « marié » ou « veuf », et, à plus forte raison, le patronyme de sa femme.
  • Tables : de rares tables annuelles existent, pour une paroisse donnée, pour une période donnée, selon la volonté du curé. Quand elles existent, ces tables concernent toujours les baptêmes, ondoiements et suppléments de baptême ; parfois les mariages, rarement les sépultures. Les dépouillements réalisés par les généalogistes et regroupés dans la sous-série 17 J sont une des clés d’entrée qui suppléent l’absence de ces tables pour la période d’Ancien Régime.
Les registres de catholicité

Depuis le Concordat de 1801, et surtout depuis 1804, l’Église catholique fait tenir par ses curés des registres de catholicité en double exemplaire qui prennent la suite des registres paroissiaux.

Le premier exemplaire est conservé par le curé ; le second exemplaire (numérisé) est envoyé aux archives diocésaines.

Ces registres ne comprennent que les sacrements délivrés par l’église. Ils sont donc lacunaires par rapport à la population civile (juifs, protestants, Petite église anticoncordataire, athées, agnostiques). Mais pour le XIXe dans la Manche, ces registres représentent la grande majoritée de la population.

Bien que nous n’en n’ayons aucune preuve, il n’est pas impossible que les adhérents de la Petite Église (anticoncordataire) aient volontairement omis, sous la Restauration (1815-1830), voire la Monarchie de Juillet (1830-1848), de faire rédiger les actes qui les concernaient par l’autorité civile, et, à plus forte raison, par le curé de la paroisse (à Dangy, Anneville-en-Saire, Bréville, vallée de Brouains).

Ces registres de catholicité sont accessibles en ligne sur internet jusqu'en 1880 (6 Mi 1 à 232) ; Et pour certains exemplaires de paroisses, déposés aux archives départementales dans la sous-série 300 J .

Les registres clandestins

La tenue des registres a été enlevée au clergé en 1792 pour être confiée aux maires des communes en tant qu’officiers d’état civil. Le clergé réfractaire a tenu des registres clandestins pour les baptêmes et les mariages de 1797 à 1802, un même prêtre desservant plusieurs paroisses.

Pour protéger les personnes, les informations notées par le prêtre clandestin sont souvent très succinctes. Elles sont parfois postérieures à la réception des sacrements.

Dans la Manche, ces registres (rédigés souvent sur feuilles volantes) sont aujourd’hui conservés, soit dans les archives paroissiales, soit aux archives diocésaines de Coutances, soit aux archives départementales. 

L'inventaire des registres de catholicité clandestins

Les dispenses de consanguinité

La dispense de consanguinité est un accord donné par un évêque pour un mariage entre cousins. En droit canon, on compte le nombre de degrés qui séparent de l'ancêtre commun. Les dispenses du deuxième degré sont accordées par le pape, les autres par les évêques.

Un dossier de dispense complet comporte :

  • La « supplique » ou demande du curé des futurs époux (noms, prénoms professions et domiciles des "supplicants", la nature et le degré de l'empêchement, et pour les cas d'affinité et de consanguinité, un tableau de cousinage où figurent les ascendants de la lignée menant à l'ancêtre commun) ;
  • L'enquête comporte les témoignages des futurs époux, de deux témoins de la famille et de deux témoins pris en dehors de la famille ;
  • L’accord de l’évêque.

Pour la Manche, nous disposons d’une copie numérisée de la collection des 9 205 dispenses conservées aux archives diocésaines de Coutances. Elle intéresse exclusivement l’ancien diocèse de Coutances (rien sur le sud du département). Elle couvre la période 1597-1792 mais n’est vraiment bien constituée qu’à partir de 1661. Des dépouillements sont disponibles en salle de lecture.

Les copies numérisées des dispenses conservées aux archives diocésaines.  

Délais de communicabilité

La mise à disposition de l’état civil sur internet n’est pas une obligation des services publics d’archives départementales mais une facilité accordée aux usagers

Les recommandations de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) impliquent une communicabilité des registres différenciée
Communicabilité en salle de lecture Possibilité de diffusion sur internet Indexation encadrée
Naissance 75 ans * 75 ans avec occultation des mentions marginales, ou 100 ans sans occultation de ces mentions 120 ans à compter de la clôture du registre
Mariage 75 ans * 75 ans 100 ans à compter de la clôture du registre
Décès Immédiatement communicable * 25 ans 75 ans à compter de la clôture du registre
Tables décennales Immédiatement communicable 25 ans pour les pages indexant les décès, et 75 ans pour les naissances et mariages

La commission d'accès aux documents administratifs précise que le respect du délai de soixante-quinze ans empêche la consultation directe par le demandeur de registres communicables lorsque ceux-ci sont reliés en un même volume avec des registres qui ne le sont pas encore. Les registres qui sont en deçà du délai de soixante-quinze ans ne peuvent en effet être directement consultés que par les agents de l’État habilités à cet effet et les personnes munies d'une autorisation écrite de l'administration des archives.

* Les actes de décès dont les circonstances sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité des personnes désignées dans l’acte, ne sont désormais communicables qu’au terme de cinquante ans en application de l’article L. 213-2 du code du patrimoine

Les grandes dates de l'état civil

Les grandes dates de l'état civil catholique :

  • 1539 - L'ordonnance de Villers-Cotterêts crée les registres de sépultures pour les bénéficiers, et les registres de baptêmes. Ils seront versés tous les ans au greffe du baillage.
  • 1563 - Le concile de Trente prescrit la tenue des registres de baptêmes (avec mention des parrains) et des mariages.
  • 1579 - L'ordonnance de Blois ordonne aux greffiers du baillage de récupérer tous les ans les registres de baptêmes, mariages et sépultures.
  • 1667 - Le code Louis prescrit la tenue d'un registre unique et détaillé pour les baptêmes, mariages et sépultures, rédigé en deux exemplaires : la minute (signé des parrains, des mariés et des témoins) et la grosse (copie). La grosse (ou la minute) sera versée tous las ans au greffe.
  • 1736 - Une déclaration royale rend obligatoire l'usage du "double original" (les 2 registres seront identiques, y compris pour les signatures).
  • 1747 - A partir de cette date et jusqu'en 1792, il y a généralement deux cahiers ou registres par année, un pour les baptêmes et mariages, un autre pour les sépultures.
  • 1792 - La loi du 20 et 25 septembre crée l'état civil. Il comprend trois registres (Naissances + Mariages + Décès), tenus chacun en 2 exemplaires.
  • 1897 - La loi du 17 août exige que les actes de naissances portent en mention marginale la date et le lieu du mariage, du divorce ou du remariage de l'intéressé.
  • 1922 - La loi du 28 octobre exige que les actes de naissance indiquent le lieu et la date de naissance des parents.
  • 1945 - L'ordonnance du 29 mars exige que la date et le lieu du décès soient portés en mention marginale de l'acte de naissance.
  • 1970 – Depuis la loi du 21 décembre 1970 (modifiée par la loi du 7 juillet 2016), les communes de moins de 2000 habitants sont tenues de déposer aux archives leurs registres d’état civil de plus de 120 ans.
  • 1979 - La loi du 3 janvier institue un délai de 100 ans pour la consultation des registres d'état civil.
  • 1989 - La loi du 13 janvier stipule que les greffes des tribunaux de grande instance ne reporteront plus les mentions marginales sur les exemplaires qui leur seront versés par les communes.
  • 2008 – La loi du 15 juillet 2008 institue un délai de 75 ans pour la consultation des registres de naissances et mariages, et une communication immédiate pour les décès.
  • 2016 – La loi du 18 novembre 2016, dite « de modernisation de la justice du XXIème siècle », modifie le code civil. L’article 40 est ainsi établi :

« Art. 40.-Les actes de l'état civil sont établis sur papier et sont inscrits, dans chaque commune, sur un ou plusieurs registres tenus en double exemplaire.
« Par dérogation au premier alinéa, les communes dont les traitements automatisés de données de l'état civil satisfont à des conditions et à des caractéristiques techniques fixées par décret sont dispensées de l'obligation d'établir un second exemplaire des actes de l'état civil.

« Les officiers de l'état civil des communes mentionnées au troisième alinéa de l'article 40 sont dispensés de l'envoi d'avis de mention au greffe. »


Les grandes dates de l’état civil protestant :

Il n'existe pas aux Archives de la Manche de registres protestants

  • 1559 – Le premier synode des églises réformées, tenu clandestinement à Paris, décide que les baptêmes et mariages seront enregistrés par les églises.
  • 1598 – L’Édit de Nantes officialise l’obligation faite aux pasteurs de tenir des registres de baptêmes, mariages et parfois sépultures dans les lieux de culte autorisés par l’édit.
  • 1667 - L’ordonnance de Saint-Germain s’applique aux registres protestants comme aux registres catholiques (de 1668 à 1685, il existe donc des registres annuels).
  • 1685 – La révocation de l’édit de Nantes supprime les dispositions précédentes prises à l’égard de la tenue des registres protestants.

De le Révocation de l’édit de Nantes (1685) à l’édit de Tolérance (1787), l’église réformée n’a pas d’existence légale : c’est la période dite du désert. Les pasteurs administrent cependant clandestinement des baptêmes et célèbrent des mariages, établissent des certificats, pièces compromettantes et sans valeur légale pour l’autorité royale (difficultés successorales …).

Un certain nombre de protestants demeurés en France, tout en conservant leur foi réformée, se marient devant des prêtres catholiques et font baptiser par eux leurs enfants afin d’assurer à ces derniers une existence légale.

Dès la première moitié du XVIIIème siècle, les pasteurs itinérants ou les anciens des églises tiennent des registres de baptêmes, mariages et sépultures, enregistrant les actes au cours de leurs déplacements. C’est ainsi que l’on peut trouver dans un même registre des actes concernant des localités très différentes.

Pendant cette période du « désert » de nombreux protestants font établir un contrat devant notaire pour donner une sorte de légalité à leur union qu’ils ne désirent pas faire bénir par le curé.

  • 1736 - Une déclaration du roi ordonne la tenue de registres contenant des « permis d’inhumer ceux de la RPR ».

Il s’agit de déclarations de décès faites devant le juge royal par un parent ou un ami du défunt pour l’obtention d’une autorisation d’inhumer ce dernier.

Cette décision permet au trésor royal de prélever une taxe fiscale à chaque demande.

  • 1787 – Louis XVI, par l’édit de Tolérance (1787), rétablit l’état civil, pour les non-catholiques.

Les juges royaux recueillent les déclarations des protestants concernant des baptêmes et des mariages principalement. Celles-ci contiennent la date et le lieu du contrat de mariages, le nom du notaire, les noms, prénoms, date et lieu de naissance et de baptême des enfants (leurs parrains et marraines), issus du mariage contracté « au désert », au cours du XVIIIème siècle. Ces déclarations sont donc fort précieuses pour le chercheur qui ne parvient pas à trouver de registre paroissial.

Grâce à celles-ci, il pourra orienter sa recherche vers tel ou tel dépôt d’archives, fonds notarial et registre du « désert » (tenu par le pasteur en fonction à l’époque, dans la localité considérée).

  • 1792 - L’état civil devient identique dans ses dispositions pour les catholiques et les protestants, puisqu’il est laïcisé.

Sources complémentaires

  • Les dépouillements (relevés des actes d’état civil) réalisés par des particuliers sont disponibles dans les série 17 J et CG-R. Ils se révèlent particulièrement utiles pour l’Ancien-Régime, les tables étant quasiment inexistantes.

En complément des registres paroissiaux et d'état civil, les listes nominatives de recensement (ou dénombrement) de la population constituent une source précieuse pour l'étude des personnes et des familles. En effet, sont recensés individuellement et nominativement les individus, de tout âge et de tout sexe, habitant ou domiciliés habituellement dans la commune, y compris les étrangers.

Pour le département de la Manche, les collections de registres militaires débutent en 1867. Chaque matricule permet d'obtenir des informations sur l'état civil du conscrit, son niveau d'instruction, une description physique, ses divers domiciles et de reconstituer son parcours militaire. Les registres sont librement communicables au bout de cent vingt ans

  • Les archives notariales qui sont riches en contrats entre individus, en documents relatifs aux successions et bien d'autres.

Les archives  notariales sont l'ensemble  des documents produits par les notaires. Officier public, le notaire reçoit et rédige les actes auxquels les différentes parties doivent ou veulent donner un caractère d'authenticité. Par leur abondance et leur diversité, elles constituent une source précieuse pour les recherches généalogiques.

  • Les archives fiscales : rôles d'impôts, contrôle des actes et enregistrement pour traquer les activités de vos ancêtres.

Les archives fiscales, par l'abondance et la diversité des informations qui y sont renseignées, constituent une source précieuse pour l'histoire des familles et permettent de compléter les recherches généalogiques. Dès 1539 est en effet rendu obligatoire auprès des greffes de tribunaux l'enregistrement de certains actes (contrat de mariage, testament etc) relatifs à des donations, l'insinuation judiciaire. Cette prescription est doublée d'un aspect fiscal par la création de l'administration du contrôle des actes en 1693, elle-même remplacée en 1791 par l'enregistrement, rattaché aux services des impôt.

Outre leurs compétences en matière de crimes, délits et police, les tribunaux mènent une activité "civile", gracieuse ou contentieuse, riche en renseignements familiaux : état civil, divorce, nationalité, titre nobiliaire, placement d'une pupille, tutelle, curatelle, déclaration de grossesse, etc. Les archives judiciaires, malgré leur complexité, sont une source intéressante depuis le XVIe siècle pour glâner des informations sur la vie quotidienne et les activités des personnes. Les quelques 30 à 40 000 justices seigneuriales et royales, remontant pour certaines au Moyen Âge, sont supprimées en 1790. L'organisation judiciaire mise en place à partir de 1791 et régulièrement réorganisée dans un souci de simplification, établit des juridictions hiérarchisées, dont les compétences correspondent, pour les plus basses d'entre elles, à un ressort infradépartemental.

Fichiers des personnes décédées depuis 1970 :

Les fichiers des personnes décédées sont disponibles depuis 1970. Pour les années 1970 à l'année précédent l'année en cours, les fichiers sont annuels. Pour l'année en cours, les fichiers sont mensuels et trimestriels.

Chaque fichier mensuel comprend tous les décès portés à la connaissance de l’Insee sur la période ; il peut contenir des données relatives à un décès survenu antérieurement si l’information est parvenue tardivement à l’Insee. Les fichiers trimestriels concatènent les trois fichiers mensuels et les fichiers annuels l’ensemble des fichiers de l’année.

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