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Réhabilitation de la chapelle du Quesnay à Valognes en mai 1602
Le 18/06/2018 source : Arch. dép. Manche, registre paroissial de Valognes (Dans la marge des deux pages : + La chappelle du Quesney). May 1602. Le mercredy, jour des sainctz apostres monsieur sainct Jacques /2 et sainct Philippes[1], premier jour de may, a esté reconcilliée /3 et rebeneiste la chappelle du fief du Quesney[2], avouée[3] (2e page) de sainct Marc, par discrette persone maistre Guillaume /2 Le Saché, prebstre, doyen, curé de Vallongnes[4], /3 licentié aux droictz[5], official, substitut de monseigneur /4 de Coustances audict lieu, et notaire apostolique /5 immatriculé, par la commission envoyée audict sieur curé /6 par reverend père en Dieu messire Nicolas de /7 Briroy, evesque de Coustances, es presences de /8 plussieurs personnes tant ecclesiastiques qu’officiers /9 du Roy que seculliers, auquel lieu la procession (barré : fut) /10 de Vallongnes fut ledict jour a laquelle chappelle fut /11 chantée par ledict sieur curé apres ladicte reconcilliation /12 et, benediction faicte, la messe parroiscsialle, presence /13 (barré : dudict) desdicts parroissiens dudict Vallongnes, laquelle avoit /14 esté prophanée et polué par l’enterrement du corps /15 de Artur (Juhan surchargé en interligne) Jouhan, prebstre appostat et renegat, s’estant /16 marié, abiuré[6] sa religion et devenu heretique et huguenot, /17 apres avoir vendu le benefice de Briquebosc[7], du /18 quel il avoit esté curé, ayant esté son corps, /19 par sentence de justice du sieur lieutenant /20 du baillif de Costentin a Vallongnes, deshinnumé et (barré : de) /21 deterré de ladicte chappelle et (barré : mys) et par ceux qu’ils (sic) /22 avoient mys en ladicte chappelle et trainné et mys /23 dans unne fosse et fossé (en dessous : plein d’eau) d’un clos (barré : de ladicte ch) proche /24 de ladicte chappelle.[8] [1] Cette fête est de nos jours repoussée au 3 mai. [2] Sur le lieu et les soucis religieux qu’il connut, voir Association normande, Annuaire des cinq départements de la Normandie, 1927, page 268 et la notice que Julien Deshayes lui a consacrée (Le manoir du Quesnay à Valognes, Le Pays d’Art et d’Histoire du Clos du Cotentin ; en ligne). Manoir et chapelle, au sud de Valognes, sont de l’autre côté de l’A 13. Pour Nicole de Villars, cette chapelle serait le dernier temple protestant de France datant de Louis XIV ; il n’en subsiste que les murs. [3] Vouée à, dédiée à, sous le patronage de. [4] Valognes : chef-lieu de canton. [5] On trouve également l’expression « in utroque jure » (dans l’un et l’autre droits, civil et religieux). [6] Le i et le j étant la même lettre, il faut donc rétablir « abjuré ». [7] Bricqueboscq : ancien canton des Pieux. [8] Réconciliation et réparation d’un lieu profané font toujours l’objet, de la part de l’Eglise, d’un rituel strict qui fut observé le 2 octobre 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime. Le père Hamel y avait été assassiné alors qu’il célébrait la messe le 26 juillet 2016.Exercice de paléographie #6 2017-2018 donné à l'occasion des ateliers d'initiation à la paléographie
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