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Entre « Auctoritate regia » et « ad usus et consuetudines Normannie » : la politique de saint Louis envers le clergé régulier normand
Contexte : AV - Fonds du Centre culturel international de Cerisy-la-Salle (CCIC) > Saint Louis en Normandie > Jeudi 29 septembre > Entre « Auctoritate regia » et « ad usus et consuetudines Normannie » : la politique de saint Louis envers le clergé régulier normand
Titre : Entre « Auctoritate regia » et « ad usus et consuetudines Normannie » : la politique de saint Louis envers le clergé régulier normand
Cote : 467 AV 07
Particularités : Durée totale : 35mn 02s
Origine : Paquet, Fabien (conférencier)
Langue : Français
Description : Lucien Musset écrivait que le temps de saint Louis fut celui des « solutions » pour la Normandie, après l'annexion de 1204. Et il l'oppose à celui de Philippe Auguste, qui aurait été celui d'un « moratoire ». Une étude des rapports des deux rois aux abbés de la province nouvelle rattachée au domaine royal montrera que les politiques du grand-père et du petit-fils ne s'opposent pas aussi simplement en grande partie car Philippe Auguste fit plus qu'imposer un moratoire, il eut une réelle politique appelée à être poursuivie par ses successeurs, notamment en faisant de tous les monastères bénédictins des abbayes royales. Saint Louis traite avec des abbés dans le système français, très largement surveillés par son fidèle Eudes Rigaud, l'archevêque de Rouen, mais pour autant n'en profite pas ou ne parvient pas à en profiter ? pour avoir une politique plus dominatrice que le fut celle de Philippe Auguste. La continuation est, en fait, à l'œuvre à deux points de vue : d'une part , le maintien des droits et des particularismes des maisons normandes et, d'autre part, le renforcement du pouvoir royal la formule « auctoritate regia » se rencontre de plus en plus dans les chartes, comme un rappel de la domination capétienne. Ces deux aspects entrent parfois en conflit (comme ce fut le cas pour la Trinité de Fécamp) mais les relations entre saint Louis et les abbés restèrent cordiales, le roi ne manquant pas d'assurer les maisons de sa piété et de son soutien, en particulier lors de ses visites, notamment à Notre-Dame du Bec et à Sainte-Catherine de Rouen.
Biographie : Doctorant, université de Caen Normandie / Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (CRAHAM) - Unité mixte de recherche (UMR 6273)